top of page

Notre Dame de la Garde La Ciotat

Histoire

Notre Dame de la Garde La Ciotat

Au-dessus de ce qui est devenu La Ciotat en 1429 (jusque-là, c’était Ceyreste), dominant la côte depuis les îles de Marseille jusqu’au Cap Sicié, face au massif de la sainte Baume, se dresse avec un à pic de près de quatre-vingt mètres sur la mer, la colline de Roca Redona. (Cadastre de 1462)
Sur cette roche, avant 1543 fut transférée la vigie du Sec, qui lui valut le nom de Gardy.
C’est à côté de cette vigie que le dimanche 4 avril 1610, jour des Rameaux, les Pénitents bleus de La Ciotat ont porté et planté la Croix, pour édifier une chapelle dit e de Notre Dame de La Garde, qui sera sous le titre de la Conception, fêtée le 8 décembre. Messire Barthélémy Prépaud, curé de La Ciotat bénit la place. Commencée le lundi 6 juin 1610, parée d’un autel le 23 octobre 1613, la chapelle est bénite par Messire Prépaud le 28 octobre, jour de la Saint Simon.
Officiellement, à cette époque, la Très Sainte Vierge était reconnue comme protectrice de la ville de La Ciotat.
En 1787, Notre Dame de la Garde est citée comme un ermitage auquel les marins ont une grande dévotion.
A la Révolution, la chapelle est comprise dans l’inventaire des Biens ecclésiastiques : par délibération du 3 octobre 1790, les officiers municipaux de la ville déclarent vouloir acheter « la chapelle, bâtiment avec terrasse sur la mer, une citerne couverte, plus un terrain lui attenant ». L’inventaire du mobilier saisi signale : sept chasubles un noeud galon d’argent et frange d’argent, deux volis dentelle en argent, deux aubes, une écharpe dentelle or, six nappes… Le 13 avril, malgré les risques de la démarche, les marins ciotadens adressent au District une pétition demandant la conservation de la chapelle de Notre Dame de la Garde. Mais le 28 septembre 1796, la chapelle est adjugée pour 306 livres à Jean François Bonnaud, de La Ciotat.
Le Concordat de 1801, entre Bonaparte et le pape Pie VII, rétablit le culte. Aussi, M. Gardon, curé de la Ciotat va t-t-il louer la chapelle à JF Bonnaud et à ses descendants, pour y assurer le culte. En 1855, M. Brunet, curé de cette époque, ayant acquis par acte devant Maître Béranger, notaire, la chapelle, en fait donation à la Fabrique sous la seule condition que ce local n’aura jamais d’autre destination que celle qu’elle a actuellement. Le testament du Chanoine Brunet, décédé en 1869, confirme cette donation au conseil de fabrique de la paroisse qui l’accepte. (Il en sera ainsi avec la chapelle sainte Anne, située en centre-ville)
A la séparation de l’Eglise et de l’Etat, la chapelle devient propriété communale, mais reste affectée au culte.
Père Patrick

  • Facebook Social Icône
  • Gazouillement
  • Instagram
bottom of page